Programme d'«immersion» à la police de Longueuil: Richard Martineau dénonce les propos d’un imam con

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Agence QMI

 

Lundi, 27 janvier 2020 14:40 MISE À JOUR Lundi, 27 janvier 2020 14:40

L’animateur Richard Martineau et la députée indépendante Catherine Fournier ont croisé le fer sur les ondes de QUB radio, lundi, concernant un volet du programme «d’immersion» qu’ont suivi une trentaine de policiers de Longueuil. 

«Ils ont fait rencontrer des gens qui étaient autistes, des sans-abri. Là-dessus, on s’entend, je n’ai aucun problème avec ce programme-là. Le problème c’est, comment ça se fait qu’ils ont organisé une rencontre avec cet imam-là? Ils savaient fort bien que cet imam-là a des propos qui sont impardonnables», a expliqué Richard Martineau lors de son émission Politiquement incorrect, à QUB radio, lundi. 

La fin de semaine dernière, des policiers de Longueuil sont allés visiter une mosquée de Brossard. Le but étant de se familiariser avec d'autres réalités, ils ont rencontré l'imam Foudil Selmoune, qui avait défendu la charia, la lapidation des femmes et l’amputation des voleurs, en 2011. 

Invitée afin de revenir sur les «accrochages» qu’elle a eus avec M. Martineau sur les réseaux sociaux concernant le programme d'immersion de la police de Longueuil avec l'imam Foudil Selmoune, Catherine Fournier a confirmé qu’elle est «choquée des propos qui remontent à 2011». 

ÉCOUTEZ l’entrevue de Catherine Fournier, sur QUB radio:   

«Je trouve ça déplorable que ce ne sont pas des propos qui reflètent les gens de la communauté musulmane de Longueuil. C’est déplorable. J’entendais le chef de la police de Longueuil dire qu’il y avait eu une enquête à ce moment-là. Il n’y a pas de suite qui a été décidée», a affirmé la députée indépendante de la circonscription Marie-Victorin. 

L’animateur a rappelé que les policiers sont allés rencontrer un imam radical, «misogyne, homophobe, sexiste, qui a déjà dit qu’il était pour la lapidation des femmes adultères» et dont les propos ont été sévèrement critiqués à l’Assemblée nationale par le ministre de la Sécurité publique en 2011. 

«Je pense qu’il y a des policiers qui vont, justement, côtoyer des gens de la communauté [musulmane], qui vont partager les valeurs québécoises, qui vont partager la connaissance sur les lois qui s’appliquent sur notre territoire. Je pense que ça peut seulement être bénéfique», a ajouté M^me Fournier.