Administrateur mediom1 Posted February 15, 2021 Administrateur Share Posted February 15, 2021 Francis Halin Lundi, 15 février 2021 00:00 MISE À JOUR Lundi, 15 février 2021 00:00 Fromages avec une drôle de texture, beurre dur comme de la roche, lait à café qui ne mousse plus... des fromagers craignent que l’huile de palme que l’on donne aux vaches vienne gâcher la qualité des produits laitiers, des affirmations que nient les Producteurs de lait du Québec. • À lire aussi: #Buttergate: un contrat moral brisé « Quand on fait du fromage, ça ne coagule pas comme on veut. Il y a même des baristas qui ne veulent plus de lait commercial parce qu’il ne mousse plus. L’eau bout. Ça fait un café bouilli », dénonce Max Dubois, propriétaire de L’Échoppe des fromages de Saint-Lambert, sur la Rive-Sud de Montréal. Ces dernières années, des producteurs de lait ont commencé à mélanger de l’huile de palme à la nourriture qu’ils donnent parfois à leurs vaches pour gonfler la matière grasse du lait, son poids, et ainsi engranger plus de profits. « La grosse majorité des petits producteurs préfèrent ne pas en utiliser parce qu’ils se questionnent sur la qualité du lait, qui pourrait être altérée », observe Marie-Josée Renaud, coordonnatrice de l’Union paysanne. Secret de polichinelle Dans l’industrie, c’est un secret de polichinelle. De nombreux producteurs mal à l’aise ont avoué au Journal recourir à cette technique, mais ont systématiquement refusé que leur nom soit mentionné. Plusieurs fromagers ont aussi fait part de leurs inquiétudes en exigeant l’anonymat. « La grosse aberration, c’est de dire que c’est du “Fait local”, alors que l’huile vient de l’autre bout du monde, détruit des forêts, et, nous, on donne ça à nos vaches », soupire le fromager Max Dubois. Pour Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire en sciences analytiques agroalimentaires de l’Université Dalhousie, les agriculteurs y ont recours parce qu’ils croulent sous la pression des quotas et de la gestion de l’offre. « On ignore les effets sur la santé humaine. Je me pose de sérieuses questions. On ne le sait pas. Je suis extrêmement inquiet », va jusqu’à affirmer le chercheur. L’industrie préoccupée Pour Roger Bergeron, président de la célèbre Fromagerie Bergeron de Saint-Antoine-de-Tilly, c’est l’aspect éthique de l’huile de palme qui pose problème. « Ce produit ne doit pas être utilisé dans l’alimentation animale pour la fabrication du lait. Nous connaissons les ravages environnementaux que la production de ce produit impose et nous ne voulons pas avoir de trace de cette huile dans nos produits », souligne-t-il. Au Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ), qui regroupe de gros noms comme Danone, Kraft, Saputo, jusqu’aux plus petits comme la Famille Migneron ou la Fromagerie des Cantons, on se dit aussi préoccupé. « Cette pratique soulève des questionnements et quelques préoccupations », reconnaît le grand patron de l’organisme, Charles Langlois, qui ignore si la pratique est répandue. Du même souffle, il affirme n’avoir « aucune preuve scientifique que l’utilisation de l’huile de palme par les producteurs [a] des effets sur la qualité et les fonctionnalités de nos produits et encore moins sur la santé des consommateurs ». Chez Agropur, qui compte près de 3000 membres, on constate certains questionnements, mais on dit n’avoir « pas eu de plainte soulevée relativement à la qualité du beurre ». Les producteurs se défendent Aux Producteurs de lait du Québec (PLQ), on reconnaît qu’entre 20 et 25 % des producteurs utilisent l’huile de palme pour des vaches qui ont de la difficulté avec la lactation, mais on rejette les accusations de certains fromagers. « Le changement de consistance dans le lait, on le questionne. Il n’y a pas de faits qui démontrent cela », martèle plusieurs fois en cours d’entretien François Dumontier, directeur des communications des PLQ. Selon lui, l’huile de palme est utilisée depuis des décennies et rien n’indique une hausse récente de son utilisation ni d’un impact sur la qualité du lait. Or, même s’il n’y a pas de risque, les membres des Producteurs de lait du Québec essayent quand même à grands frais de trouver des façons de s’en passer. « En raison des incidences environnementales et des désavantages financiers, on ne dicte rien aux producteurs, mais on travaille à leur proposer des alternatives. On vient d’autoriser le financement d’un projet de recherche », dit-il pour conclure. Un expert nie tout risque pour la santé Les produits dérivés de l’huile de palme ne peuvent pas être accusés de tous les torts parce que ses composantes se retrouvent déjà, en partie, dans le lait de vache, selon un expert de l’industrie. « Le lait naturel que la vache produit contient déjà le tiers de sa matière grasse sous forme d’acides palmitiques », explique Daniel Lefebvre, chef de l’exploitation de Lactanet, une firme de service-conseil en production laitière fondée par Valecta, CanWest DHI et Le Réseau laitier canadien. Il affirme que la proportion d’acides palmitiques dans le lait des 5000 troupeaux du Québec n’a pas bougé depuis un an et s’élève toujours à 34 %. On ne peut cependant pas savoir si ce 34 % contient l’acide palmitique naturel de la vache ou bien celui qui vient de l’huile de palme qu’on lui donne à manger. « Les risques pour la santé, ce n’est clairement pas vrai. L’acide palmitique de l’huile de palme n’est pas différent de l’acide palmitique qui est produit naturellement par la vache », soutient Daniel Lefebvre. Athlète olympique M. Lefebvre, qui porte aussi le chapeau de directeur général de Valacta, admet que bien des aliments qui se retrouvent dans l’assiette des vaches laitières sont « commerciaux ». « Souvent, quand un producteur achète sa moulée, lui-même ne sait pas nécessairement ce qu’il y a dedans, comme ingrédient, et nous non plus. On sait que c’est un supplément protéique à 45 %, par exemple, mais on ne sait pas si la protéine vient de telle source ou telle autre source », indique-t-il. Daniel Lefebvre compare la performance de la vache laitière à celle d’un athlète de haut niveau, qui a besoin d’énergie pour performer. « Comme un athlète olympique qui doit manger 10 000 calories dans sa journée, c’est la même chose pour une vache qui produit beaucoup de lait. Le défi, c’est qu’elle consomme assez d’énergie pour combler ses besoins », conclut-il. « Pas besoin d’huile de palme si la vache mange de l’herbe » Les vaches qui se nourrissent d’herbe n’ont pas besoin de supplément d’huile de palme pour produire leurs matières grasses, estime Yan Turmine, agronome chez Bélisle Solution Nutrition. « Quand ta vache mange des grains comme un cochon, à ce moment-là, tu as besoin de l’huile de palme parce qu’il faut du gras. Ça devient un produit miracle », résume le directeur de Bélisle Solution Nutrition, qui aide les producteurs à développer des solutions de nutrition pour leurs animaux. Importée d’Indonésie Une vache qui mange majoritairement de l’herbe n’aura pas besoin d’huile de palme pour augmenter son gras, tandis qu’une vache qui se nourrit de 60 % de concentrés de grains et de 40 % de fourrage en aura besoin. L’huile de palme donnée aux vaches sous forme de granule que l’on ajoute dans le fourrage provient d’Indonésie, où elle est fabriquée. On l’importe ensuite ici par conteneurs, souligne l’agronome. Il insiste au passage pour dire que ce produit est autorisé par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Quote À la gang, on sait tout. Mediom1-Administrateur Link to comment Share on other sites More sharing options...
Administrateur mediom1 Posted February 15, 2021 Author Administrateur Share Posted February 15, 2021 C'est drôle, les producteurs de lait ne s'en vantent pas dans leurs publicités Drôle de voir les hypocrites qui justifient le prix exorbitant du lait ici par des normes plus strictes qu’aux usa. La vérité c’est que le lait américain doit être meilleur et qu’on paient simplement 3 fois trop cher pour ces produits. Quote À la gang, on sait tout. Mediom1-Administrateur Link to comment Share on other sites More sharing options...
cepas Posted February 16, 2021 Share Posted February 16, 2021 Heille cé dla marde pi en plus ce produit est autorisé par l’Agence canadienne d’inspection des aliments....imagine tout ce qui nous passent...cé de la fausse publicité .encouragé les producteur de lait du Québec gang de cros,,,, pas sur que les américain font pas de la cross eux autres avec..... Quote ? Link to comment Share on other sites More sharing options...
quebec001 Posted February 18, 2021 Share Posted February 18, 2021 Alors ça veux-tu dure que l'on peut racheter du Nutella ? C'est vrai que par solidarité j'achète un concurrent sans huile de palme, mais maudit que c'est moins savoureux! ? INGRÉDIENTS. Sucre, huile de palme, NOISETTES 13%, LAIT écrémé en poudre 8,7%, cacao maigre 7,4%, émulsifiants : lécithines [SOJA] ; vanilline. Sans gluten. Quote https://i.goopics.net/GxYEv.gif Link to comment Share on other sites More sharing options...
cepas Posted February 19, 2021 Share Posted February 19, 2021 Non Quote ? Link to comment Share on other sites More sharing options...
hector Posted February 20, 2021 Share Posted February 20, 2021 Ah ? cela ne justifie pas la dernière augmentation à 4,06 $ les deux litres - le gras de l'huile de palme ? s'ils n'écrêmaient pas autant le lait pour en faire des produits dérivés ils n'auraient pas besoin de rajouter du gras dans l'alimentation bovine mais là avec leurs pellets ils sont rendus à une alimentation dénaturée (et les vaches doivent manger des grains comme les cochons) Les prix sont artificiels, minimum régi par loi et quotas de production alors ils bostent la production autorisée et tout ça combiné au prix n'est pas a notre avantage Quote Le paon est réputé pour sa flûte. Link to comment Share on other sites More sharing options...
quebec001 Posted February 20, 2021 Share Posted February 20, 2021 Hector, ayant travaillé sur une ferme toute ma jeunesse, les vaches ont toujours mangé des graines (sans faire de jeux de mots ?) de la moulée, donc pas juste comme les cochon, et c'était de la moulée bien équilibré, chaque vache avait les pesées de moulée planifié selon son gabarie. Les cochon, poule, vache, mangent tous des graines. Le problème, c'est pas qu'ils aient de l'huile de palme, c'est un très bon produit! Le problème c'est qu'on est rendu à être obligé de boycotter les produit qui contiennent de l'huile de palme pour protéger ces arbres et environnements destruction de forêts tropical ect... Quote https://i.goopics.net/GxYEv.gif Link to comment Share on other sites More sharing options...
hector Posted February 21, 2021 Share Posted February 21, 2021 001 je retiens ton explication, claire et précise, excuses moi mais je ne mets aucunement en doute tes assertions Je suis simplement - bêtement - un consommateur, un cochon de payeur qui commence a trouver que payer plus de 4 dollars un carton de lait est abusif , il va falloir bientôt mettre de l'huile de palme dans les biberons ! ou en faire consommer aux femmes gestantes ? Surtout que le produit qu'ils vendent est écrémé allégé au possible de tous ses éléments qui servent à faire beurre, fromages, yogourts, et autres applications industrielles, donc la finalité est de rentabiliser au max le produit et de tenir les prix élevés en jetant au besoin les excédents Tant-pis pour le lait en carton : afin de sauver les exportations (le Canada est le troisième fournisseur de lait écrémé en poudre du Mexique,) je vais m'en tenir pour mon café au lait déshydraté Carnation en boite - quelques gouttes - depuis que le prix est régi cela devient aussi dispendieux que de l'encre d'imprimante ! Tiens j'ai trouvé une histoire pour toi ! Martin avait un âne, qui lui servait à descendre son foin coupé dans les alpages. Il transportait aussi le lait de la traite des vaches, que Martin portait à la fruitière du village. Martin fit un stage de gestion pour rentabiliser son petit commerce. Il se rendit compte que plus il pourrait descendre du lait à la fruitière, plus il gagnerait de l'argent. Il emprunta à la fruitière pour avoir une vache de plus en alpage. De fait grâce à la vache de plus il produisait plus de lait et pouvait du coup en vendre plus à la fruitière, ce qui lui permettait de rembourser régulièrement son emprunt. Mais pour descendre plus de lait, il lui fallait descendre moins de foin. Le foin qu'il descendait était pour nourrir son âne le soir à l'étable Il décida de descendre moins de foin, l'âne pouvait se serrer un peu la ceinture et partciper ainsi au remboursement de l'emprunt ! Au début tout se passa bien, puis peu à peu l'âne se mit à peiner pour transporter sa charge habituelle... ne pouvant réduire la quantité de lait transportée, car il fallait rembourser, Martin réduisit la quantité de foin transporté... Puis il fallut encore réduire la quantité de foin, puis un jour il ne fut plus possible de transporter du foin, Martin se demanda ce qu'il fallait faire. ? Maintenant c'est la quantité de lait qu'il allait devoir réduire ... et du coup il n'aurait plus de quoi rembourser son emprunt... il hésita .... tout en continuant à transporter le lait avec son âne ... sans le foin ..et constata que le premier jour, le second jour, le troisième jour l'âne fit le transport sans manger ... et puis au quatrième jour il mourut. A la fruitière où on lui demanda ce qui était arrivé il dit simplement : c'est à cause de mon âne, c'était pourtant un bon âne, très économique, ... mais il est mort, dommage il commençait juste à s'habituer à travailler sans manger ! La morale de cette histoire ? - À force de presser un citron , on en retire plus ( moins dans ce cas- ci) de jus ! NB Toutes ressemblances avec les personnages ou des situations existantes seraient évidemment fortuites Quote Le paon est réputé pour sa flûte. Link to comment Share on other sites More sharing options...
hector Posted February 22, 2021 Share Posted February 22, 2021 Pour rajouter une couche de beurre : Buttergate: un contrat moral brisé Depuis des mois maintenant, de nombreux Canadiens ont remarqué que le beurre vendu au Canada est plus dur et qu’il ne ramollit pas autant à température ambiante. Des milliers de personnes en parlent sur les réseaux sociaux. De manière loufoque, certains jettent le blâme sur l’hiver et le temps plus froid. Par contre, certaines sources dans l’industrie laitière ont une autre opinion à ce sujet, un avis aussi étonnant que dérangeant. Apparemment, depuis l’été dernier, certains producteurs laitiers donnent des suppléments énergétiques à leurs vaches laitières. L’un de ces produits est le Jefo Dairy Fat, qui contient une forte concentration d’acides palmitiques ou... d’huile de palme! Autrement dit, certains producteurs laitiers nourrissent leurs troupeaux avec de l’huile de palme ou des acides palmitiques, l’un des ingrédients alimentaires les plus redoutés par les humains. L’huile de palme donnée aux vaches laitières hausserait la proportion de graisses saturées dans le lait par rapport aux graisses non saturées, ce qui augmenterait le point de fusion du beurre. Cela pourrait expliquer pourquoi le beurre fabriqué à partir de lait de vache nourrie à l’huile de palme est encore difficile à étaler à température ambiante. L’utilisation d’acides palmitiques n’est pas quelque chose de nouveau. En raison de la fameuse gestion de l’offre, les agriculteurs subissent d’énormes pressions pour respecter leurs quotas et être payés. La demande de beurre en 2020 a augmenté de 12,4% au Canada. Le fait que plusieurs cuisinent maintenant à la maison aggrave les choses en forçant les producteurs à produire plus de lait, et surtout, plus de gras pour le beurre. L’usage de l’huile de palme n’est pas nouveau non plus, mais les quantités utilisées aujourd’hui sont telles que les consommateurs se rendent compte que la texture est différente, depuis l’été dernier. C’est probablement la raison pour laquelle le phénomène du beurre dur ne s’est pas produit avant. On estime qu’environ 30% des producteurs laitiers canadiens adoptent cette pratique pour respecter leurs quotas de production lucratifs. Même si les acides palmitiques coûtent cher, cette façon de faire est certainement moins dispendieuse que de produire plus de matières grasses laitières, ou d’acheter d’autres vaches. Certains agronomes du pays sont très conscients de ce qui se passe, mais ils n’osent pas en parler. Quelle histoire incroyable. Il n’y a rien d’illégal à donner de l’huile de palme aux vaches laitières, et rien n’empêche les producteurs laitiers de le faire. Mais c’est de l’huile de palme fabriqué à l’autre bout du monde, et nous connaissons tous l’impact de cette huile sur l’environnement. Étant donné que les producteurs laitiers nous rappellent constamment que les produits laitiers du Canada figurent parmi les meilleurs au monde, une telle pratique serait éthiquement et moralement répréhensible, et elle pourrait compromettre la réputation de l’industrie. Une situation assurément gênante pour Les Producteurs de lait du Québec, qui avouent maintenant que la pratique est répandue. Ce sujet est manifestement tabou dans l’industrie, et de nombreux producteurs laitiers faisant preuve d’une très grande intégrité sont bouleversés et veulent que cette pratique cesse immédiatement. Le British Columbia Marketing Board a publié, en octobre dernier, une déclaration au sujet du «lait non moussant» et des acides gras libres. Il s’agit d’une autre façon subtile de mentionner l’existence de l’huile de palme. Ils savaient qu’il y avait un problème depuis des mois. La déclaration est accessible à tous, bien que la nature hautement technique du message n’ait pas attiré beaucoup l’attention au-delà de la communauté agricole. D’autres groupes se sont exprimés, mais de manière beaucoup plus discrète avec des notes internes. Certaines entreprises s’affairent déjà à développer une technologie qui permettra aux fabricants de beurre de détecter les acides palmitiques dans le produit qu’ils reçoivent. Valacta, au Québec, est apparemment l’une d’entre elles, et sa technologie pourrait être prête dans les prochains mois. Des sources suggèrent que Les Producteurs de lait du Québec veulent l’utiliser pour mieux discipliner les agriculteurs, en permettant aux fabricants de rejeter le mauvais gras de qualité inférieure dans l’intérêt du secteur et du public. Autrement dit, les producteurs de lait du Québec et du Canada ont perdu le contrôle de la qualité de leurs produits. Ce n’est pas tout le beurre qui est plus dur au Canada; certaines marques ont conservé la même qualité. Personne ne sait avec certitude quelles marques ou quels produits auraient été affectés par cette pratique. Tout ce que nous savons, c’est que la plupart des producteurs laitiers veulent que la situation cesse le plus tôt possible. Espérons que l’industrie laitière pourra faire le ménage au plus vite. Étant donné que les Canadiens subventionnent maintenant la production laitière, ils méritent le meilleur beurre que l’industrie puisse fournir. Surtout, avec un tel constat, le contrat moral entre les consommateurs et l’industrie est brisé. Quote Le paon est réputé pour sa flûte. Link to comment Share on other sites More sharing options...
quebec001 Posted February 24, 2021 Share Posted February 24, 2021 Bref ce n'est d'hier que c'est utiliser dans la nourriture bovine ! Quote https://i.goopics.net/GxYEv.gif Link to comment Share on other sites More sharing options...
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