Jump to content

Mais les tiennes, où sont-elles?


mediom1

Recommended Posts

  • Administrateur

Quand je lis que tel recteur, tel artiste, tel musée, tel Festival ou tel radiodiffuseur a plié les genoux devant les demandes farfelues de deux, trois adeptes de la religion woke qui demandent que tel livre, tel film, telle pièce, telle série ou telle émission soit censurée, bannie ou précédée d’un avertissement, c’est toujours cette chanson de Paul Piché que j’entends dans mes oreilles :

« Ouindi Ouindi Ouindi Ouindi Ouin Ouin / Mais les tiennes où sont-elles ? »

LES « VIEUX À GOGO »

Où ils sont, vos bijoux de famille, les amis ? Vos cojones ?

Ou, pour ne pas être sexiste : votre courage ?

Vous n’avez pas de convictions ? Il suffit que le vent souffle un peu pour que vous cherchiez refuge sous votre bureau ?

Pas foutus de vous tenir debout ? De défendre vos idées ? Vos valeurs ?

Mais de quoi vous avez peur, bande de pleutres ?

De paraître réacs ? Pas assez dans le vent ? Dépassés ? Déphasés ? Révolus ? Obsolètes ? Périmés ?

Vieux, c’est ça ? Vous avez peur de passer pour des vieux ? 

Vous voulez prouver à tout le monde que vous êtes encore jeunes malgré vos cheveux gris et votre salaire à six chiffres, c’est ça ?

Encore dans le coup ? 

Je suis vice-président, mais je ne suis pas mononcle ? J’occupe un poste tout en haut de l’échelle sociale, mais je ne suis pas matante ?

Rien de pire qu’un bureaucrate ridé et bedonnant qui veut paraître à gogo. Un décideur bien assis sur ses privilèges de classe qui veut montrer qu’il pense encore comme un révolutionnaire, malgré sa grosse maison à Mont-Royal et ses amis haut placés. 

Méfions-nous des bourgeois sur le retour qui s’injectent du Botox dans le cerveau et embrassent toutes les causes à la mode par peur de vieillir. 

Ces gens vendraient leur mère pour se sentir jeunes pendant cinq minutes. 

 

 

 

LA VRAIE MENACE

Des jeunes extrémistes qui veulent tout foutre en l’air, il y en a toujours eu et il y en aura toujours.

Au 19e siècle, c’étaient les anarchistes. En 1930, les fascistes. En 1960, les maoïstes. Maintenant, les wokes. 

C’est le propre de la jeunesse de vouloir, pour reprendre la célèbre formule d’Albert Camus, défaire le monde en pensant le refaire.

Ce ne sont pas eux qui m’inquiètent. Ce sont les quinquagénaires et les sexagénaires en position d’autorité qui acceptent leurs demandes débiles.

Les représentants de l’establishment qui veulent profiter de tous les privilèges que ledit establishment leur procure sans pour autant passer pour des privilégiés aux yeux des jeunes révolutionnaires dont ils recherchent désespérément l’approbation.  

Je suis cadre à Radio-Canada, je suis Blanc, tous les cadres avec qui je travaille sont Blancs, nous sommes confortablement assis sur nos privilèges, mais nous allons demander à nos employés qui font le quart de notre salaire de réfléchir sur leurs privilèges à eux. 

C’est minable.

Minable et pathétique.

Comme un vieux de 65 ans qui porte un pantalon de cuir en pensant que ça le rendra intéressant auprès des petites minettes. 

Même les jeunes militants que ces décideurs à deux doigts de la retraite tentent de séduire les trouvent ridicules. 

Faites-vous greffer une colonne vertébrale, ça presse.

                                         À la gang, on sait tout. 

 

                             Mediom1-Administrateur

 

 

 

 

Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...

Important Information

By using this site, you agree to our Terms of Use.