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Le printemps est arrivé , sors de ta maison


hector

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De Stéphane Laporte - La presse

Ce n'est pas nouveau , mais revient toujours d'actualité :

 

La semaine d’avant, il neigeait comme en décembre. Le printemps se fait attendre. Et c’est pour ça qu’on l’aime tant. Quand il va finalement se pointer,

on va lui sauter dessus, comme un amoureux qui n’a pas vu sa blonde de l’hiver. Paraît que c’est pour demain. On annonce beau et chaud, demain.

On va virer fou. Comme tous les ans. Les gens vont se promener en gougounes dans les nids de poule.

Ça va être le festival des cuisses blanches sur les terrasses. Les dernières plaques de neige ne seront pas encore fondues, que l’on va déjà être tout nu.

On aime le printemps, comme un amant pressé. Qui n’en peut plus. Pas de niaisage. On le prend sur-le-champ.

À Noël, tout le monde écoute des chansons de Noël. Ça nous met dedans. Au printemps, moi, j’écoute des chansons de printemps. Ça nous met dehors.

La saison a tellement inspiré les poètes.

Il y a d’abord L’hymne au printemps de Félix Leclerc. Ce qu’il y a de ratoureux avec cette chanson, c’est qu’elle parle de l’hiver, plus que du printemps.

« Les blés sont mûrs et la terre est mouillée

Les grands labours dorment sur la gelée

L’oiseau si beau, hier, s’est envolé

La porte est close sur le jardin fané… »

Et c’est comme ça durant quatre couplets. Et puis soudain, le voilà enfin : 

« Vois les fleurs ont recommencé

Dans l’étable crient les nouveau-nés

Viens voir la vieille barrière rouillée

Endimanchée de toiles d’araignée… »

Impossible de bien décrire le printemps sans installer l’hiver, parce que le printemps, ce n’est pas seulement une saison, c’est un sauveur.

Tout ce qui était mort redevient vivant. C’est ça, l’effet printemps.

Sur la liste des airs printaniers, il y a bien sûr Heureux d’un printemps de Paul Piché.

« On vit rien qu’au printemps

L’printemps dure pas longtemps »

Tout est là. Dans ce moment d’espoir. L’été, les rêves peuvent déjà être déçus. Tandis qu’au printemps, on peut toujours y croire.

Après, on mixe aux Deux printemps de Daniel Bélanger : 

« Ses yeux sont deux printemps

Qui me font sourire et ça me fait rire

Ses joues sont des torrents

Les miennes s’y baignent mais encore pire »

Parce que c’est ça, le printemps, la saison des amours. C’est pas le 14 février qu’on sent la sève monter. C’est au printemps qu’on a le plus envie

de s’amouracher.

Peu importe si on s’est matché en septembre ou en janvier, c’est lorsque l’on vit son premier printemps à deux que notre amour se met à voler.

Avant, on prenait son élan.

« C’est la plus belle saison de ma vie

La plus belle saison de ma vie. »

Si Bélanger le dit, c’est que c’est ainsi.

Dans un bouquet de chansons printanières, ça prend la ritournelle paysanne de Michel Fugain : 

« Le printemps est arrivé, sors de ta maison

Le printemps est arrivé, la belle saison… »

Ça prend aussi C’est le printemps de Léo Ferré : 

« Y’a nos chagrins qu’ont des couleurs

Y’a même du printemps chez le malheur »

Voilà la puissance du printemps. Même quand ça va mal, on dirait que ça va moins mal, parce que c’est le printemps. Parce que si on a pu sortir de l’hiver,

on finira bien par sortir de ce qui va de travers. « Y’a même du printemps chez le malheur. » C’est sûrement la phrase la plus remplie d’espoir jamais écrite.

Et ça vient du poète maudit qui a écrit qu’avec le temps, on n’aime plus. On voit bien ce que le printemps peut faire.

Je vous recommande aussi Printemps, été de Jean Leloup, Un nouveau printemps tout neuf de Bécaud, Au printemps de Brel,

Aguas de Março (Les eaux de mars) d’Antonio Carlos Jobim, Le grand ménage du printemps de Stephen Faulkner, Retenir le printemps de Fred Pellerin,

Ce sera le printemps pour tout le monde de Rivard, Printemps de Valiquette, Printemps de Cœur de pirate, Printemps de Barbara (vous avez le choix),

Y’a le printemps qui chante de Claude François, Le printemps des amants de Mara Tremblay, Dès que le printemps revient d’Hugues Aufrey, Comme on attend le printemps de Jérôme Couture, Spring de Tracy Chapman…

Y’en a pas autant que des chansons de Noël, mais y’en a assez pour accompagner ces journées qui nous donnent envie de vivre. Malgré les tueries.

 

Appréciez la chance qu’on a de ne craindre du ciel que la pluie, la neige et la grêle. Et de recevoir, quand on en avait trop besoin, le beau temps.

Joyeux demain tout le monde !

( Il a oublié Vivaldi !)

Joyeux printemps à tous et a moi qui ai reçu sans aucun inconfort ma première dose de Pitzer, ...mais alors sans inconfort ... on m'aurait injecté de la flotte

cela aurait été pareil !

Le paon est réputé pour sa flûte.

 

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Haha très beau, j’en ai chanter quelques ptits bouts.hihi....beaucoup mieux que le bonhomne de neige..ou le sentier de neige..haha..vive le printemps et bienvenue le beau temps, les fleurs et le soleil. Et bon débarras tuques, bottes et mitaines..haha

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Merci Hector pour ce beau partage!    Bien contente pour toi que tu aies eu ta première dose de vaccin.   Bon dimanche ! 

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Le bonheur n'est pas une destination à atteindre, mais une façon de voyager. 

Merci à Patou59 pour cette magnifique signature. 

 

 

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Bon.... j'ai parlé petit nègre dans ce message ... je m'en excuse auprès de malentendants ... traduction ...

 

Gougoune ou babouche?

Que veulent dire les mots gougoune et babouche ?

Les mots québécois gougoune et babouche sont des synonymes des tongs français, c’est-à-dire des sandales de plage en caoutchouc mousse ou en plastique léger.

Plusieurs Québécois emploient le mot gougoune, alors que d’autres, moins nombreux, préfèrent babouche. Tong, leur équivalent français, est très peu utilisé au Québec.

 

Le paradis pour moi, c’est quand je me promène en gougoune sur une plage.

— Je me suis brûlé la plante des pieds en marchant sur le sable brûlant, car j’avais laissé mes babouches à l’hôtel.

— En vacances, dès le lever du soleil, je saute dans mes babouches et je fonce vers la plage.

— Les jeunes portent maintenant des bas (chaussettes) blancs dans leurs babouches. Je n’en reviens pas. Pour ma génération, des bas blancs et des sandales, c’était le sommet de la quétainerie (ringardise).

— Il y a dix ou vingt ans, on ne voyait presque jamais des gens se promener en gougounes dans la rue. Aujourd’hui, c’est courant, même dans les bureaux. Les temps changent, mais pas toujours pour le mieux.

— Au gym, je prends toujours ma douche avec des gougounes pour éviter d’attraper des verrues plantaires.

L’origine de babouche

Les mots connaissent parfois une évolution étrange et déroutante. Par exemple, le dictionnaire définit le mot babouche comme suit : « chaussure de cuir, sans quartier de derrière ni talon, portée dans les pays islamiques. Pantoufle dont l’aspect rappelle cette chaussure ». Au fil du temps, par association, le mot babouche est devenu synonyme de « sandale de plage » au Québec.

Les deux autres sens du mot gougoune

Alors que l’utilisation du mot babouche se limite aux sandales en plastique, le terme gougoune est aussi employé pour décrire deux réalités très différentes : une pantoufle et, quoique plus rarement, une femme écervelée.

— Ma grand-mère me tricote encore des gougounes en Phentex (marque de commerce relative à une laine acrylique).

— Rex a encore mangé mes gougounes. C’est la troisième paire qu’il bouffe ce mois-ci.

— Je contrôle mal ma voix. Quand je m’énerve, elle devient aiguë et je passe pour une gougoune. Je préfère alors me taire.

— Dans une boutique à Marseille, j’ai demandé au vendeur où étaient les babouches. Il m’a regardé de façon étrange. J’avais oublié qu’en France, ils ne comprennent pas le mot babouche. Quelle gougoune je suis parfois !

Le mot gougoune tirerait son origine du mot anglais goon qui désigne soit une brute soit une personne stupide. Cette définition ne nous renseigne absolument pas sur l’origine de gougoune comme synonyme de sandale de plage, mais nous informe tout de même sur le sens d’écervelé.

Le printemps me rend lyrique !

 

Le paon est réputé pour sa flûte.

 

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  • Administrateur

moi  aussi c fait le 12-03 aucun symptômes avec le vaccin Pfizer biotech

                                         À la gang, on sait tout. 

 

                             Mediom1-Administrateur

 

 

 

 

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