Administrateur mediom1 Posted May 5, 2021 Administrateur Share Posted May 5, 2021 Le problème de l'itinérance dans Saint-Roch serait encore bien pire si Lauberivière n'était pas là, soutient son directeur général, Éric Boulay, qui estime que le refuge fait partie de la solution et non du problème. • À lire aussi: Saint-Roch comparé à «Zombieland» Des résidents et des commerçants ont affirmé lundi craindre pour leur sécurité depuis le déménagement du refuge pour sans-abri dans le voisinage, faisant état de cris, d'excréments et de personnes à demi vêtues sur la place publique. «C’est quelque chose qui dépasse Lauberivière. C’est un mal de société», dit M. Boulay. Photo Diane Tremblay Éric Boulay, directeur général de Lauberivière Il affirme que des personnes sont aux prises avec des problèmes de santé mentale et de consommation de drogue dure. «Dans la rue, il y a des drogues qui sont à moins de 2$ le comprimé.» Selon lui, on retrouve de tout: fentanyl, cocaïne, héroïne, etc. Limite d'intervention Étant donné que Lauberivière n’est pas un centre de consommation, les plus démunis errent dans la rue autour du refuge. Tant qu’ils ne font pas le premier pas pour s’en sortir, Lauberivière n’a pas les moyens d’intervenir ni le mandat, bien que l’organisme participe à des tables de concertation communautaire. Photo Diane Tremblay Une soixantaine d’employés et près de 150 bénévoles contribuent à faire fonctionner le refuge qui enregistre près de 35 000 nuitées par année. «Il n’y a pas de solution magique. Les gens voudraient que ça n’existe pas. Ça me fait penser à la COVID-19 au début. On niait ça parce qu’on ne voulait pas que ça existe. Pourtant, il est là, le virus», ajoute M. Boulay, qui ne nie pas le portrait dépeint par les commerçants et les résidents du secteur. M. Boulay affirme que des cris, il y en avait sur la rue Saint-Paul avant et que les résidents se plaignaient aussi. «Nos sociétés occidentales créent ce problème-là. Il existe. On ne peut pas parachuter les gens sur une île. Ils sont là. Il faut les aider.» «C’est paradoxal, mais je n’ai jamais contribué à remettre autant de gens sur pied.» Des chiffres En 2017, Lauberivière a enregistré 24 000 nuitées, tandis qu’il y en a eu 35 000 en 2020. Environ 5000 personnes par an ont recours aux services du refuge. Plus de la moitié s’en sortent après la première tentative avec l’aide des intervenants. Les partenaires du Regroupement pour l’aide aux itinérants et itinérantes de Québec (RAIIQ), qui compte une quarantaine d’organismes, reconnaissent qu’ils ont aussi leur rôle à jouer. Photo Diane Tremblay Frédéric Moffet, enseignant en intégration socioprofessionnelle, aide les personnes ayant vécu des difficultés à réintégrer le marché du travail. Toutefois, selon la coordonnatrice du RAIIQ, les organismes communautaires sont limités dans leurs actions parce qu’il manque de financement. «On a des inquiétudes au niveau de l’accès aux services adaptés. Depuis environ cinq ans, on lève des drapeaux pour dire qu’il y a une augmentation des personnes en situation d’itinérance», affirme Jimena Michea, du RAIIQ. Brigades de rue Lauberivière a démarré dernièrement un projet de brigades de rue qui participeront au nettoyage des rues afin de favoriser la réinsertion sociale. «Quand on se met à connaître les gens, notre regard change. On se met à les aimer et à les comprendre. Ce qu’on voit, c’est la pointe de l’iceberg. Il y a des gens qui allaient très très bien et qui ont tout perdu. [...] Il y a des gens qui arrivent ici et qui sont très hypothéqués. On peut bien pédaler pour ramener les choses, mais il faudrait plus prendre soin les uns des autres avant ça.» Photo Diane Tremblay Maëlle Scrosati et Steven Pagé sont intervenants en psychosocial à Lauberivière. L’un des commerçants dans le secteur, qui a brisé le silence lundi, pour partager le climat qui prévaut dans les environs du refuge, est déçu, mais pas surpris de la réaction du maire de Québec. «Il dit qu’il fait tout ce qu’il peut, mais on en doute. Ça aurait été facile de mettre dix toilettes chimiques bleues sur la rue de Xi’an. [...] Lauberivière [a] des gens qui font de la sécurité. Ils pourraient surveiller quand la rue devient un dépotoir. Qu’ils fassent leur bout de chemin. Nous, on endure. On paie de nos poches pour le vandalisme», a réagi Stéphane LeBlond. La Ville de Québec, le Service de police de la Ville de Québec et ses partenaires affirment travailler de concert afin de poursuivre les actions visant à faciliter la cohésion sociale dans le secteur et à renforcer le sentiment de sécurité des résidents depuis l'arrivée de Lauberivière sur la rue du Pont. «Diverses mesures ont été mises en place depuis le déménagement afin que l'intégration soit positive dans le quartier, dont l'embauche d’agents de mixité pour intervenir dans l’espace public, l'augmentation de la présence de travailleurs de rue dans le secteur, et l'augmentation de la présence policière. D'autres projets sont en élaboration», a souligné David O’Brien, porte-parole de la Ville. Quote À la gang, on sait tout. Mediom1-Administrateur Link to comment Share on other sites More sharing options...
Administrateur mediom1 Posted May 5, 2021 Author Administrateur Share Posted May 5, 2021 En chine ils leur donnent une formation dans l'armée Quote À la gang, on sait tout. Mediom1-Administrateur Link to comment Share on other sites More sharing options...
bigdadi Posted May 6, 2021 Share Posted May 6, 2021 y faut bien se crèé des jobs , y a plusieurs de ses œuvre ses de charité qui sont née comme ça ,,,,, ca fait des jobs avec des salaire au gout des haut directeurs de ses œuvre de charité , j'ai déjà vue dans des centres d'achat gens ramasser de l'argents pour des œuvres de charité et l' hiver d'après je les est vu dans sud avec des tite fille il avait passé a l'émission JE . Quote merci a tout les menbres qui paticipe a zonenet Link to comment Share on other sites More sharing options...
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