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Attaque contre Rushdie: honte à nous!


mediom1

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  • Administrateur

De tous les textes qui ont été publiés ces deux derniers jours sur la tentative d’assassinat dont l’écrivain Salman Rushdie a été victime, celui qui me paraît le plus pertinent est celui que le militant pour la laïcité Sam Harris a écrit, avant-hier.

« Comme beaucoup d’entre vous, je pense à Salman Rushdie.

« La menace sous laquelle il a vécu pendant si longtemps – et qui s’est horriblement réalisée aujourd’hui – n’était pas seulement le produit de la haine et du zèle d’une bande de fanatiques religieux.

« C’était aussi le résultat du manque de courage des gens de lettres qui n’ont pas appuyé Salman Rushdie en 1989... 

« Le fait que si peu d’artistes l’ont défendu est un scandale moral... »

BANALISER LE MAL

Chaque fois qu’un journaliste traite un critique de l’islamisme de raciste ; chaque fois qu’un intellectuel naïf traite d’islamophobe toute personne qui ose critiquer – même du bout des lèvres – les dérives sanguinaires de l’islam radical ; chaque fois qu’un idiot utile de l’islamo-gauchisme tente de faire taire, en la diabolisant, une personnalité publique qui a le courage de dénoncer les fous d’Allah, les Salman Rushdie de ce monde deviennent encore plus vulnérables. 

C’est parce que nous avons collectivement baissé la garde que l’auteur des Versets sataniques s’est fait sauvagement attaquer dans un centre culturel américain. 

Parce que nous avons fini par croire que la menace islamiste était chose du passé (alors que les terroristes islamistes continuent de faire couler le sang aux quatre coins du monde, surtout dans les pays musulmans). 

Parce qu’une bonne partie de notre élite considère toute critique des religions comme un blasphème, un crime. 

Parce que la seule position qui est désormais acceptée face aux religions (surtout les religions non chrétiennes, qui ont la qualité d’être minoritaires en Occident, donc moins contaminées par l’horrible culture blanche) est la prosternation. 

TIRER SUR LE MESSAGER

Prenez Djemila Benhabib.

Militante pour la laïcité, Djemila (qui a déjà vécu au Québec, mais qui vit et travaille maintenant en Belgique) a écrit de nombreux ouvrages nous avertissant des dangers de l’islam radical. 

Ma vie à Contre-Coran, Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident. Et son dernier, Islamophobie, mon oeil !, dans lequel elle démontre que le concept bidon d’islamophobie a été inventé par les mollahs iraniens pour faire taire toute critique – même la plus timorée, la plus timide – de l’islam radical. 

Or, comment un chroniqueur de La Presse a dépeint Djemila Benhabib en septembre 2011 ?

Comme une paranoïaque alarmiste qui voit des islamistes partout. 

Une clone du sénateur Joseph McCarthy, qui chassait les communistes dans les années 50.

Et une zélée hystérique qui a la subtilité d’une auteure de romans Harlequin. 

C’est comme ça qu’on banalise la menace islamiste.

En disant qu’il ne faut pas dénoncer l’Islam radical, car ça ne fait que « jeter de l’huile sur le feu ».

En restant coi.

En acceptant l’inacceptable.

En tolérant l’intolérable. 

Et en critiquant non pas les islamistes... mais ceux et celles qui les critiquent !

Voilà pourquoi Salman Rushdie s’est fait poignarder.

Parce que nous sommes pleutres.

Naïfs.  

Et horriblement complaisants envers les fanatiques qui souhaitent la mort de notre culture et de notre civilisation.

                                         À la gang, on sait tout. 

 

                             Mediom1-Administrateur

 

 

 

 

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  • Administrateur

âme sensible s abstenir de lire:MDR2:

                                         À la gang, on sait tout. 

 

                             Mediom1-Administrateur

 

 

 

 

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Très bon article et très Vrai. Mais Salman Rushdie avait un nom prédéterminé. Si on mêle l'anglais et le français....Salman pourrait être 'sale homme' .  Et Rushdie    =  rush (sprint ou pressé ) et  die (mourir).  Finalement et heureusement, il n'est pas mort.  Il a déjoué la Fatwa musulmane.  Le fait qu'il a survécu fait-il tomber la Fatwa ? Espérons.  

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