Administrateur mediom1 Posted November 7, 2022 Administrateur Share Posted November 7, 2022 Richard Martineau Lundi, 7 novembre 2022 05:00 MISE À JOUR Lundi, 7 novembre 2022 05:00 J’ai deux filles. Je n’ose imaginer comment je réagirais si je savais que l’une d’elles était malmenée par son chum. J’ai peut-être trop vu de films de Charles Bronson, mais je ne pense pas que je me comporterais comme un citoyen exemplaire, attendant patiemment que la loi lui règle son compte. Je pense que je regarderais dans mon sous-sol pour voir s’il n’y a pas un vieux bâton de baseball qui traîne... LE « TORCHON » ET LA « GUÉNILLE » Je ne suis pas psychologue. Je ne sais pas ce qui amène une femme à rester dans une relation toxique. Chaque fois que je lis ce genre d’histoire, je me demande toujours : « Mais pourquoi n’a-t-elle pas pris ses jambes à son cou ? Pourquoi n’a-t-elle pas sacré le camp, à la première manifestation de violence ? Pourquoi est-elle revenue ? Pourquoi lui a-t-elle de nouveau fait confiance ? Pourquoi certaines femmes violentées vont-elles jusqu’à retirer leur plainte, une fois que le gars est arrêté ? » Cela dit, même si je ne comprends pas pourquoi certaines femmes acceptent de se faire traiter de la sorte, je refuse de leur jeter le blâme. Il y a un seul coupable dans les histoires de violence conjugale, et c’est le gars (parfois la femme) qui cogne. « It takes two to tango », dit l’adage. « Chaque torchon trouve sa guénille », comme on dit au Québec. Eh bien, c’est faux. Quand un gars bat une femme, il n’y a pas « un torchon et une guénille ». Il y a juste un torchon. Un monstre. Une vidange. Un bourreau et une victime. Celui qui bat et celle qui est battue. SACRE TON CAMP Comme je l’ai dit, je ne suis pas psychologue. Je ne comprends pas tout à fait ce qui amène une femme belle et brillante à tomber dans ce genre de spirale. À s’attacher de la sorte à un salaud qui la bat, la violente, la terrorise, la détruit à petit feu. J’ai lu sur la question, bien sûr, et j’ai interviewé de nombreuses spécialistes au fil des ans, mais cette mécanique infernale faite de manipulation et de pauvre estime de soi ne me rentre pas encore dans la tête. Cela dit, je sais une chose. Un gars qui crie après sa blonde va finir par lui taper dessus. La violence verbale mène à la violence physique. Tous les couples se chicanent. C’est la vie. Mais il y a une différence entre se chicaner et un gars qui insulte, rabaisse et humilie constamment sa conjointe. Tout ce que je peux dire à mes filles c’est : « Ton chum lève la voix régulièrement contre toi ? Fous le camp. Ne lui donne pas une chance, n’attends pas qu’il change, prends tes cliques et tes claques et pars. Avant qu’il lève la main sur toi... » UNE ÉPIDÉMIE J’ai deux filles et j’ai aussi un garçon. Et mon garçon est doux. Sensible. Et j’en suis fier. Faut parler à nos filles. Faut parler à nos garçons. Il y a trop de femmes violentées et tuées par leur conjoint. C’est une épidémie. Faut que ça arrête Quote À la gang, on sait tout. Mediom1-Administrateur Link to comment Share on other sites More sharing options...
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