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«La Presse» et la prière à l’école


mediom1

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  • Administrateur

Les étudiants sont libres de prier, mais il ne saurait y avoir de locaux de prière dans un système scolaire public et laïc.

C’est la position sensée du ministre Bernard Drainville.

La Presse s’insurge dans un éditorial (6 avril) qui laisse pantois tant il cumule les raccourcis, l’aveuglement et la mauvaise foi.

Salade

D’abord, le titre : «Laissez-les prier!» Mais qui les empêche de prier?

Un local attitré, cela «ne dérange personne», poursuit La Presse. Oui, cela dérange ceux qui estiment que la religion doit être tenue à bonne distance de la mission éducative.

«On croyait pourtant cette question réglée», dit le quotidien.

Imaginez l’abyssale naïveté de quelqu’un qui croit que la question de l’intégrisme religieux est définitivement réglée au Québec et en Occident.

«Réglée» par quoi? Par une loi 21 qui n’a rien à voir avec les locaux de prière?

La Presse nous ressort la tarte à la crème du «local multiconfessionnel», alors que les musulmans intégristes sont les seuls à revendiquer des locaux de prière à l’école.

Les écoles de Laval qui avaient cédé avant le rappel à l’ordre de M. Drainville acceptaient aussi que les femmes soient exclues de ces locaux.

L’égalité des sexes, tonne La Presse, ne justifie pas que l’Assemblée nationale s’en mêle ! C’est une affaire locale.

 

Quoi, pas assez important pour nos élus ?!?! Infâme et déshonorant.

Ce propos oublie aussi... qu’on a aboli la prière chrétienne à l’Assemblée nationale, institution publique.

La Presse se désole qu’il y ait eu unanimité au Parlement pour condamner ces locaux.

Ne serait-ce pas justement parce qu’il crevait les yeux de tous, peu importe l’allégeance politique, que l’affaire était inacceptable?

La «laïcité n’implique pas d’effacer toute trace de religion», dit encore le quotidien.

En quoi est-ce un effacement complet que de dire qu’il n’y aura pas de mini-mosquées dans nos écoles publiques?

On lit ce torchon minable et on se demande si ce n’est pas un canular d’avril en retard de six jours.

D’autres ont noté qu’il y avait jadis des chapelles dans nos écoles. Mais si le Québec a choisi de s’éloigner de cela, doit-il aujourd’hui y retourner pour accommoder des religions venues d’ailleurs?

Une chronique de Patrick Lagacé sauve l’honneur du quotidien. Il se demande comment expliquer que des étudiants sans antécédents religieux connus formulent la même revendication au même moment dans diverses écoles.

C’est comme «si un mot d’ordre avait été lancé depuis la relâche : soyez plus visibles, prenez plus de place, testez le système», avance une prof.

Déni

Et ce n’est pas que la prière.

«Il y a toujours eu des filles qui portaient le hijab, dit une source. Mais cette année, on en voit avec une robe qui recouvre tout, sauf les mains et le visage. Ça ressemble à un tchador. Elles sont rendues une trentaine, ce mois-ci.»

Allô, La Presse? On sort du déni?

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                                         À la gang, on sait tout. 

 

                             Mediom1-Administrateur

 

 

 

 

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