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Donald Trump, la coquerelle


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Photo Getty Images via AFP Donald Trump

Tout comme pour le petit insecte brun, se débarrasser de Donald Trump n’est pas une sinécure.

À l’instar de la coquerelle, il résiste à des traitements forts, se nourrit de ce qu’il y a de pire, souille ce qu’il touche, transmet des virus et se répand à une vitesse affolante.

Ce n’est pas parce que certaines espèces sont de plus en plus résistantes qu’il faut renoncer à lutter. C’est exactement ce qu’a fait le procureur spécial Jack Smith, vendredi dernier.

Trump paie le prix de sa bêtise et de son narcissisme

Avant d’aborder le nombre de chefs d’accusation et leur gravité, il importe de préciser une chose: Trump se retrouve dans une position fâcheuse par sa propre faute.

C’est d’ailleurs ce qu’a déclaré son ancien procureur général William Barr. Il lui suffisait de rendre les documents lorsqu’on les lui a demandés la première fois. On l’avait pourtant mis en garde, mais il a poussé l’audace, ou la bêtise, jusqu’à vérifier le contenu de certaines boîtes avant leur relocalisation illégale à Mar-A-Lago.

Comme c’est son habitude, c’était prévisible, Trump a ensuite offert une résistance bornée aux demandes répétées des autorités. Les règles et les lois? Pas pour le parrain.

La suite? Mensonges, recours à un exécuteur de basses œuvres (Walt Nauta, également accusé), flagorneries de minions à qui il montre des documents secrets et aveux enregistrés de son méfait.

Je me réjouis qu’après avoir soumis son rapport à un grand jury de la Floride (supposément plus favorable à Trump que «ce repère de wokes démocrates» que serait New York), le procureur Smith ait déposé les accusations.

À ceux et celles qui seraient tentés de croire que ce sont les médias progressistes qui en ont exagéré la portée, je vous conseille, comme je l’ai fait, d’en lire les 49 pages. Prétendre que ce n’est pas grave, c’est vivre dans le déni ou dans un univers parallèle.

Le virus de la haine, de la violence et de l’extrême droite

Agresseur sexuel, accusé de fraude à New York, confronté à la justice en Floride et fort probablement accusé en Géorgie d’ici la fin de l’été, Donald Trump ne sera pas élu président en 2024.

Ce n’est pas ce qui m’inquiète. Ce qui me trouble, c’est la présence de nombreuses autres coquerelles. Elles se sont multipliées depuis six ans et, signe d’une infestation importante, on peut les apercevoir au grand jour alors qu’elles préfèrent l’obscurité.

Non seulement Trump n’est pas harcelé par le procureur général, il a même eu droit à une clémence inhabituelle. Ne doutez pas que le rapport de Smith soit blindé. Ce sera important lorsque la meute fanatique appellera à la guerre civile ou à la tuerie comme elle l’a fait en fin de semaine.

La crise de confiance dans les institutions américaines en a mené plusieurs au bord du précipice, souhaitons qu’ils n’entraînent pas le pays avec eux dans l’abîme.

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